Forum InCyber Europe 2025

Le Forum InCyber Europe 2025 s’est tenu du 31 mars au 2 avril 2025 au Grand Palais de Lille, confirmant une fois de plus son rôle central dans l’écosystème européen de la cybersécurité. Cette nouvelle édition a rassemblé des milliers de professionnels, experts, décideurs publics et acteurs technologiques autour d’un thème fort : « Au-delà du Zero Trust, la confiance pour tous ».

Dans un contexte international marqué par une explosion des cyberattaques, des deepfakes de plus en plus sophistiqués et une désinformation omniprésente, le forum a permis d’ouvrir un débat de fond : comment bâtir, ou rebâtir, une confiance numérique globale alors que le modèle Zero Trust s’impose désormais comme un standard ?

Zero Trust : une norme adoptée, mais pas suffisante

Tout au long de l’événement, les intervenants ont rappelé que la stratégie Zero Trust, fondée sur la vérification systématique de chaque utilisateur, appareil ou accès, était devenue incontournable. Toutefois, ils ont aussi souligné ses limites : la méfiance généralisée ne peut remplacer un climat de confiance, nécessaire à la collaboration et à l’innovation à grande échelle. 

Les grands axes abordés lors de l’édition 2025

L’édition 2025 a mis en lumière plusieurs tendances structurantes pour l’avenir de la cybersécurité :

• Une cybersécurité proactive, fondée sur l’anticipation des menaces grâce à des outils de détection avancés et à l’analyse comportementale.
• Une intégration de l’intelligence artificielle pensée de manière éthique et sécurisée, pour renforcer les défenses sans créer de nouvelles vulnérabilités. 
• L’interopérabilité des systèmes et des acteurs, condition essentielle à la résilience collective face aux menaces transversales.
• Une cybersécurité plus accessible et inclusive, visant à impliquer l’ensemble des citoyens, PME et collectivités dans une approche partagée de la sécurité numérique.

Le Forum InCyber 2025 a renforcé les liens entre institutions publiques, entreprises et acteurs technologiques, dans une logique de coopération et de souveraineté partagée.

Il a aussi rappelé que la cybersécurité de demain ne sera pas uniquement technique : elle devra être éthique, collective, et profondément humaine.